La cérémonie peut être aussi nommé solstice d’hiver ou Yule, Jul, Alban Arthan, Modra Necht.
Cette fête marque la première journée de l’hiver, la nuit la plus longue de l’année et, par conséquent, la naissance du nouveau Soleil qui illuminera la Terre pour la prochaine année. Cette célébration souligne la naissance de plusieurs déités préchrétiennes, notamment Dionysos, Attis et Wotan. Chez les peuples celtes, c’est la date de la naissance du Maponos, le Dieu de la jeunesse. Même les chrétiens ont fait correspondre la naissance du Christ à cette période.
Dans presque toutes les cultures et religions, le solstice d’hiver marque l’ouverture d’une période de festivités plus ou moins longue. C’est compréhensible lorsqu’on considère que nos ancêtres vivaient selon le rythme des saisons et la durée du cycle du jour. Pour eux, c’était là l’élément essentiel qui guidait leur vie. De prime abord, donc, l’arrivée du solstice indiquait la naissance d’un nouveau cycle solaire, des jours plus longs et l’arrivée des beaux jours les adorateurs du soleil allumaient de gigantesques brasiers pour aider et assurer la renaissance du soleil. Plus tard, on a adjoint à cette tradition la naissance des différents dieux et, avec le temps, les brasiers extérieurs ont fait place à la coutume d’allumer une bûche de chêne dans l’âtre. C’était là une occasion de réjouissances. Il faut aussi souligner que c’est une période de l’année où personne ne travaillait aux champs et où les travaux de la ferme étaient réduits à leur minimum.
La plante principalement associée à cette cérémonie est le gui, plante sacrée des druides qui le coupaient à l’aide d’une serpe. Il représente en effet l’esprit qui demeure vif sur un corps apparemment mort. Quant à la tradition de décorer des conifères, elle émane également de temps reculés et symbolise également l’immortalité de la nature.
Dans les temps anciens, la coutume voulait également que l’on échange des cadeaux au cours de cette période. Au Moyen Age, les festivités duraient une douzaine de jours alors que les saturnales romaines s’échelonnaient sur une période de 7 jours.